Initiative se rapportant au chapitre "L'Eglise à la rencontre
des recherches spirituelles"
du rendez-vous Terres d'espérance
Aujourd’hui
le questionnement spirituel de nos contemporains emprunte des chemins très
divers ; chacun le trace à sa manière à partir de toutes les propositions
qu’a élaborées l’humanité.
Le christianisme, et plus précisément le catholicisme, fait partie de ce patrimoine où peuvent venir se nourrir les recherches
spirituelles. Ouvrir les églises est un moyen de présenter à toute personne
quel que soit son chemin de croyance le message de l’Évangile tel qu’il s’est
traduit dans des œuvres d’art.
C’est un effort qui s’amplifie avec les ans de
multiples manières. En voici une venue des Hautes Pyrénées
"Visite des églises du Galanais"
1- Le contexte, la genèse
Voici deux ans (été 2017 et 2018), à l'initiative de quelques élus de l'ex-canton de Galan et de membres de l'équipe paroissiale du secteur, le projet de visite de quelques églises s'est mis en route, à l'adresse des gens du pays ou des vacanciers et touristes intéressés et sensibles au patrimoine religieux.
2- Description de l'initiative
En juillet et août, quatre après midi sont proposés par voie de presse, affichage public, distributions de flyers aux campings, hôtels, syndicats d'initiative, etc.
Deux circuits en covoiturage ont lieu de 14 h à 18h. Chaque circuit comporte trois églises : en 2018, Galan, Libaros et Sentus (1er parcours), Galan, Campuzan et Puydarrieux (2e parcours).
Chaque visite comprend une intervention du maire ou d'un élu qui représente la commune et le site. Elle est suivie d'une découverte de l'église : histoire, architecture, style, aménagement intérieur, patrimoine immobilier, vitraux, iconographies, pratiques religieuses locales, vêtements liturgiques, sens des diverses pratiques et évolutions dans l'histoire.
Le tout se termine par un goûter sur le parvis de l'église ou à la salle des fêtes.
Le tout se termine par un goûter sur le parvis de l'église ou à la salle des fêtes.
Le nombre de visiteurs tourne autour de 40 personnes
3- Les acteurs
- Les maires des communes concernées
- Deux personnes sensibles à l'histoire de leur église, qui se sont documentées et formées pour la présenter aux visiteurs.
- Pascale Castillo, responsable diocésaine des archives, du patrimoine et de l'art sacré.
- Les services "tourisme" de la communauté de communes ainsi que les divers syndicats d'initiative.
- Les correspondants de la presse départementale.
- La radio diocésaine "Radio Présence".
- La radio locale "Radio Festival"
4- Les fruits dans la relation aux personnes
Le contact avec les visiteurs a fait saisir aux locaux la richesse de leur patrimoine religieux mais aussi de tout l'héritage transmis.
La rencontre avec les curistes de Capvern venus de diverses régions a été très bénéfique et valorisante.
L'intervention du maire ou d'un élu local a permis aux uns et aux autres de se situer comme acteurs d'un territoire
5- Les fruits dans la relation à l'environnement.
L'histoire de l'église d'un village ainsi que l'iconographie qui lui est propre et les pratiques religieuses vécues se situent au cœur de l'environnement. C'est ainsi pour les thèmes du "bestiaire" à travers les bannières, les vitraux et les processions à travers le pays, les bénédictions, rogations...
6- Les fruits dans la relation à soi-même
Le retour sur les rites religieux fait vivre un certain retour au passé, à l'enfance et donc à soi-même, à des réalités cultuelles et religieuses qui ont pris leur place dans la construction de la personne humaine de nos parents et de nous-même.
La sécularisation semble avoir évacué ces questions.
Ces périples à travers des églises de campagne renvoient à la dimension intérieure de l'homme : par delà le faire ou l'avoir, il y a le "vivre ensemble".
7- Les fruits dans la relation à Dieu
Nos églises et la pratique religieuse qui s'y était développée ainsi que celle qui s'y développe encore disent quelque chose du Dieu auquel on croit ou nous renvoie au Dieu tel que nos anciens le retrouvaient.
Au cours de ces visites, une question est sous-jacente : quelle relation, quel rapport à Dieu pour l'homme d'hier et pour l'homme d'aujourd'hui?
Le contact avec les visiteurs a fait saisir aux locaux la richesse de leur patrimoine religieux mais aussi de tout l'héritage transmis.
La rencontre avec les curistes de Capvern venus de diverses régions a été très bénéfique et valorisante.
L'intervention du maire ou d'un élu local a permis aux uns et aux autres de se situer comme acteurs d'un territoire
5- Les fruits dans la relation à l'environnement.
L'histoire de l'église d'un village ainsi que l'iconographie qui lui est propre et les pratiques religieuses vécues se situent au cœur de l'environnement. C'est ainsi pour les thèmes du "bestiaire" à travers les bannières, les vitraux et les processions à travers le pays, les bénédictions, rogations...
6- Les fruits dans la relation à soi-même
Le retour sur les rites religieux fait vivre un certain retour au passé, à l'enfance et donc à soi-même, à des réalités cultuelles et religieuses qui ont pris leur place dans la construction de la personne humaine de nos parents et de nous-même.
La sécularisation semble avoir évacué ces questions.
Ces périples à travers des églises de campagne renvoient à la dimension intérieure de l'homme : par delà le faire ou l'avoir, il y a le "vivre ensemble".
7- Les fruits dans la relation à Dieu
Nos églises et la pratique religieuse qui s'y était développée ainsi que celle qui s'y développe encore disent quelque chose du Dieu auquel on croit ou nous renvoie au Dieu tel que nos anciens le retrouvaient.
Au cours de ces visites, une question est sous-jacente : quelle relation, quel rapport à Dieu pour l'homme d'hier et pour l'homme d'aujourd'hui?
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