dimanche 10 juin 2018

Suite au mot d'accueil de ce dimanche

Comme annoncé lors de l'office, nous vous proposons le texte de la chanson de Francis Cabrel "Le chêne liège". Après lecture, vous pouvez consigner vos remarques dans un commentaire en bas de page.


Adossé à un chêne liège
Je descendais quelques arpèges
En priant Dieu, Boudha que sais-je
Est-ce que tu penses à nous un peu?

Le monde est aux mains de stratèges
Costumes noirs, cravates beiges
Et turbans blancs comme la neige
Qui jouent de bien drôles de jeux.

Il y a dans nos attelages
Des gens de raison, de courage,
Dans tous les camps, de tous les âges
Dont le seul rêve est d'être heureux.

On a dressé des cathédrales
Des flèches à toucher les étoiles
Dit des prières monumentales
Qu'est-ce qu'on pouvait faire de mieux?

Êtes-vous là, êtes-vous proches
Ou trop loin pour entendre nos cloches?
Gardez vous les mains dans les poches
Ou est-ce vos larmes quand il pleut ?

D'en haut de vos très blanches loges
Les voyez vous qui s'interrogent
Millions de fourmis qui pataugent
La tête tournée vers les cieux ?

Sommes-nous seuls dans cette histoire
Les seuls à continuer à croire
Regardons-nous vers le bon phare
Où le ciel est t-il vide et creux ?

Adossé à un chêne liège
Pris comme dans les fils d'un piège
Je descendais quelques arpèges
Je n'avais rien trouvé de mieux.

Où êtes-vous dans l'atmosphère ?
On vous attend on vous espère
Mais c'est le doute et le mystère
Que vous m'aurez appris le mieux.

Adossé à un chêne liège
Je descendais quelques arpèges
Par un après-midi pluvieux.

Je descendais quelques arpèges
Par un après-midi pluvieux.