jeudi 31 décembre 2020

Messes janvier 2021

 

Janvier

Dates
Ste Ménehould
Saint Rouin
Argonne Sud
Saint Louis
Argonne Nord
Samedi
02/01
 
18 h 00
Givry en Arg
 
Dimanche
03/01
10 h 30
Saint Charles
 
10 h 30
Ville sur T.
Samedi
09/01
 
 
 
Dimanche
10/01
 10 h 30
       Saint Charles
           10 h 30
Givry en Arg
 
Samedi
16/01
 
 18 h 00
       Givry en Arg
 
Dimanche
17/01
 10 h 30
    Saint Charles 
 
 10 h 30
         Ville sur T.
Samedi
23/01
 
 
 
Dimanche
24/01
  10 h 30
       Saint Charles
 10 h 30
Givry en Arg
 
Samedi
30/01
 
 18 h 00
      Givry en Arg 
 
Dimanche
31/01
  10 h 30
       Saint Charles
 
  10 h 30
         Ville sur T
 

lundi 7 décembre 2020

Formation diocésaine à distance

 Le service formation du diocèse de Châlons vous propose dès à présent d'inaugurer une nouvelle façon de se former dans le diocèse, en collaboration avec le Sedicom pour la mise en ligne. Une rubrique dédiée vient donc d'être créée sur le site Web du diocèse, avec comme première formation "L'Évangile selon saint Marc - Année liturgique B".


Vous trouverez cette page à cette adresse :

https://chalons.catholique.fr/formations/

D'autres parcours seront mis en ligne dans les jours qui viennent. Bonne découverte !

mercredi 2 décembre 2020

Messes décembre 2020

 

Décembre

Dates

Ste Ménehould

Saint Rouin

Argonne Sud

Saint Louis

Argonne Nord

Samedi

05/12

18 h 00

St Charles

18 h 00

Givry en Arg.

 

Dimanche

06/12

10 h 30

St Charles

.

10 h 30

Vienne le Ch.

Samedi

12/12

 

18 h 00

Givry en Arg.

 

Dimanche

13/12

10 h 30

St Charles

 

10 h 30

Berzieux

Samedi

19/12

 

 

 

Dimanche

20/12

10 h 30

St Charles

10 h 30

Givry en Arg.

 

Jeudi

24/12

17h, 18h30, 20h

St Charles

19 h00

Givry en Arg.

17 h 00

Ville sur T.

Vendredi

25/12

10 h 30

St Charles

Noël

 

Samedi

26/12

 

 

 

Dimanche

27/12

 

 

 

mardi 1 décembre 2020

Saint Eloi virtuelle "Laudato Si"

Dans sa lettre de 2015 intitulée « Laudato Si » le pape François nous invite à reprendre conscience de notre responsabilité face à ce don que Dieu nous a fait au travers de la Création. Joël Morlet

L’humanité est entrée dans une ère nouvelle où le pouvoir technologique nous met à la croisée des chemins. Nous sommes les héritiers de deux siècles d’énormes vagues de changement : la machine à vapeur, le chemin de fer, le télégraphe, l’électricité, l’automobile, l’avion, les industries chimiques, la médecine moderne, l’informatique, et, plus récemment, la révolution digitale, la robotique, les biotechnologies et les nanotechnologies. Il est juste de se réjouir face à ces progrès, et de s’enthousiasmer devant les grandes possibilités que nous ouvrent ces constantes nouveautés, parce que « la science et la technologie sont un produit merveilleux de la créativité humaine, ce don de Dieu ». La modification de la nature à des fins utiles est une caractéristique de l’humanité depuis ses débuts, et ainsi la technique « exprime la tendance de l’esprit humain au dépassement progressif de certains conditionnements matériels ». La technologie a porté remède à d’innombrables maux qui nuisaient à l’être humain et le limitaient. Nous ne pouvons pas ne pas valoriser ni apprécier le progrès technique, surtout dans la médecine, l’ingénierie et les communications. Et comment ne pas reconnaître tous les efforts de beaucoup de scientifiques et de techniciens qui ont apporté des alternatives pour un développement durable ?

Mais nous ne pouvons pas ignorer que l’énergie nucléaire, la biotechnologie, l’informatique, la connaissance de notre propre ADN et d’autres capacités que nous avons acquises, nous donnent un terrible pouvoir. Mieux, elles donnent à ceux qui ont la connaissance, et surtout le pouvoir économique d’en faire usage, une emprise impressionnante sur l’ensemble de l’humanité et sur le monde entier. Jamais l’humanité n’a eu autant de pouvoir sur elle-même et rien ne garantit qu’elle s’en servira toujours bien, surtout si l’on considère la manière dont elle est en train de l’utiliser. 

Le fait est que « l’homme moderne n’a pas reçu l’éducation nécessaire pour faire un bon usage de son pouvoir », parce que l’immense progrès technologique n’a pas été accompagné d’un développement de l’être humain en responsabilité, en valeurs, en conscience.

Ce qui arrive en ce moment nous met devant l’urgence d’avancer dans une révolution culturelle courageuse. La science et la technologie ne sont pas neutres, mais peuvent impliquer, du début à la fin d’un processus, diverses intentions et possibilités, et elles peuvent se configurer de différentes manières. Personne ne prétend vouloir retourner à l’époque des cavernes, cependant il est indispensable de ralentir la marche pour regarder la réalité d’une autre manière, recueillir les avancées positives et durables, et en même temps récupérer les valeurs et les grandes finalités qui ont été détruites par une frénésie mégalomane.

dimanche 29 novembre 2020

Saint Eloi virtuelle "Fratelli tuti"

Dans une lettre du 4 octobre dernier, intitulée « Tous Frères » le pape François juge urgent pour le monde d’aujourd’hui de travailler à plus de fraternité et d’amitié et pour cela de favoriser le dialogue. Joël Morlet

"Se rapprocher, s’exprimer, s’écouter, se regarder, se connaître, essayer de se comprendre, chercher des points de contact, tout cela se résume dans le verbe ‘‘dialoguer’’. 

Certains essaient de fuir la réalité en se réfugiant dans leurs mondes à part, d’autres l’affrontent en se servant de la violence destructrice. Cependant, « entre l’indifférence égoïste et la protestation violente il y a une option toujours possible : le dialogue. 

On confond en général le dialogue avec quelque chose de très différent : un échange fébrile d’opinions sur les réseaux sociaux, très souvent orienté par des informations provenant de médias pas toujours fiables. Ce ne sont que des monologues parallèles qui s’imposent peut-être à l’attention des autres plutôt en raison de leurs tons élevés et agressifs. Mais les monologues n’engagent personne, au point que leurs contenus sont souvent opportunistes et contradictoires.

 Souvent, la diffusion retentissante de faits et de plaintes dans les médias tend en réalité à entraver les possibilités de dialogue, parce qu’elle permet à chacun de garder, intangibles et sans nuances, ses idées, ses intérêts et ses opinions, avec, pour excuse, les erreurs des autres. L’habitude de disqualifier instantanément l’adversaire en lui appliquant des termes humiliants prévaut, en lieu et place d’un dialogue ouvert et respectueux visant une synthèse supérieure.

Le dialogue social authentique suppose la capacité de respecter le point de vue de l’autre en acceptant la possibilité qu’il contienne quelque conviction ou intérêt légitime. De par sa situation et son expérience, l’autre a quelque chose à apporter. Et il est souhaitable qu’il approfondisse ou expose son point de vue pour que le débat public soit encore plus fructueux. Lorsqu’une personne ou un groupe est cohérent avec ce qu’il pense, adhère fermement à des valeurs ainsi qu’à des convictions et développe une pensée, ceci profitera d’une manière ou d’une autre à la société. Mais cela ne s’accomplit que dans la mesure où le processus en question se réalise dans le dialogue et dans un esprit d’ouverture aux autres. En effet, « dans un esprit vrai de dialogue, la capacité de comprendre le sens de ce que l’autre dit et fait, grandit nécessairement même si on ne peut l’accepter comme sa propre conviction. De cette manière, il devient possible d’être sincère, de ne pas dissimuler ce que nous croyons, sans cesser de dialoguer, de chercher des points de contact, et surtout de travailler et de lutter ensemble ». La discussion publique, si elle accorde véritablement de l’espace à chacun et ne manipule ni ne cache l’information, est un tremplin permanent qui permet de mieux atteindre la vérité, ou du moins, de mieux l’exprimer. Elle empêche les divers groupes de s’accrocher avec assurance et autosuffisance à leur conception de la réalité et à leurs intérêts limités. Soyons persuadés que « les différences sont créatrices, elles créent des tensions et dans la résolution d’une tension se trouve le progrès de l’humanité » !"

samedi 21 novembre 2020

Homélie du dimanche 22 novembre 2020

 Père Joël Morlet

Fête du Christ Roi
Évangile : Matthieu 25/31-46

Voilà un évangile bien connu, en particulier de ceux qui animent des obsèques. Il nous redit que le critère principal pour juger de notre vie, c’est l’aide aux plus fragiles. Au terme de notre vie, Dieu ne nous demandera pas si nous avons été à la messe, il nous demandera si nous avons vêtu celui qui était nu. La messe n’est pourtant pas mise de côté ; elle est précisément le temps où nous puisons auprès du Christ la force de nous mettre au service de nos frères démunis, car ce n’est pas toujours une chose simple. Ceux qui le font vraiment, le savent.

Nous devons comprendre que, dans notre foi, le souci des pauvres est plus qu’une obligation morale, c’est le lieu de la rencontre du Christ. Ne le cherchons pas dans les hauteurs, ni dans les grandeurs. Le Fils de Dieu s’est rendu présent à nous par le bas, par tout ce que la puissance du mal défigure et meurtrit. Les situations de détresse sont là où se tient le Christ et où il attend notre réponse d’amour à son amour.

Que la dernière phrase sur « le châtiment éternel » ne nous trouble pas ; elle nous dit simplement l’urgence d’agir. En particulier, elle ne doit pas provoquer la peur, car la peur paralyse. Soyons confiants. Si sincèrement nous nous efforçons de ne pas détourner notre regard du pauvre quel qu’il soit, mais si, en même temps, nous nous désolons de notre impuissance à soulager ou aussi quelquefois de nos oublis, nous avons un défenseur près de Dieu, le Christ Jésus, car il connaît notre propre pauvreté.

dimanche 15 novembre 2020

Homélie du dimanche 15 novembre 2020

 Père Joël Morlet

33° dimanche du temps ordinaire
Évangile des talents : Matthieu 25/14-30

Chacun de nous a des talents ; il y en a une grande diversité : sens des autres, habileté manuelle, capacité d’organisation, joie de vivre… ; ils peuvent être dans le tempérament, à la naissance ou reçus grâce à l’éducation ou aux évènements de la vie.

Au travers de la parabole, Jésus nous rappelle qu’ils sont là pour fructifier car en fructifiant ils nous font grandir mais ils sont là aussi pour contribuer au bien de tous, pour être au service. Sont particulièrement précieux ceux qui nous mettent au service des plus fragiles.

Le risque est de les laisser végéter par découragement devant les difficultés que rencontre leur mise en œuvre ou par paresse à cause de notre égoïsme. La pointe de la parabole, c’est la confiance à laquelle nous invite Jésus pour nous mettre à l’œuvre quelque soient les difficultés apparentes. Nous avons besoin des talents de tous ; personne n’est inutile sauf s’il se veut inutile.

Peut-être peut-on ajouter que nous devons nous encourager les uns les autres. On n’est pas toujours conscient de ses talents et de leur pouvoir ; c’est un signe de fraternité que de dire à l’autre le talent que nous discernons chez lui et l’inciter à l’exercer.


dimanche 8 novembre 2020

Homélie du dimanche 8 novembre 2020

 Père Joël Morlet

32° dimanche du temps ordinaire
Parabole des dix jeunes filles : Matthieu 25/1-13 (lien)
 

Cette parabole peut au premier abord nous choquer : voilà des jeunes filles qui ne sont pas très fraternelles ! En fait, pour comprendre le sens de la parabole, il faut la situer dans l’ensemble de l’enseignement de Jésus. En effet, un peu plus loin dans ce chapitre nous avons la parabole du jugement qui nous dira : « j’ai eu faim et vous ne m’avez pas donné à manger... ». Dans celle de ce dimanche, Jésus ne dément pas l’importance de la solidarité, il nous parle de responsabilité.

Au  final, si l’amour et le service mutuels des frères seront décisifs, il ne faut pas oublier d’en faire sa part. Comme cela se passe trop souvent, il ne sera pas question de se dédouaner de la question « qu’as-tu fait de ton frère » en désignant les autres. Chacun rendra des comptes pour lui-même ; la réserve d’huile signifie bien le souci que nous aurons eu de donner de l’amour autour de nous.

Même si l’amour et le sacrifice du Christ nous donnent confiance en la miséricorde de Dieu par rapport à nos insuffisances, nous avons quand même à faire notre part dans la construction de son Royaume de fraternité et d’amour. Et le monde actuel en a bien besoin.