samedi 20 mai 2017

Assemblée paroissiale du 9 mai 2017



Compte rendu rédigé par Nadège Boone

Le Père Joël Morlet rappelle l’axe principal voulu par Mgr Touvet dans sa « Lettre missionnaire » : Mettre l’accent sur l’annonce de l’Evangile, surtout aux jeunes générations.


Dans un premier temps, Joël Morlet évoque l’organisation du diocèse à partir de septembre : dans chaque doyenné, 2 ou 3 prêtres prendront en charge les paroisses. Celles-ci restent ce qu’elles sont pour le moment, temps qu’il y a des forces vives pour les gérer, c’est-à-dire des membres d’équipes de conduite (liturgie, témoignage, service et intendance)

Une mutualisation des moyens est nécessaire dans les paroisses, c’est déjà en route en Argonne.


Joël Morlet est nommé doyen en Argonne. Le Père Mirault reste dans le doyenné.

Joël a également accepté la mission de « Délégué National à la Mission Rurale » à la Conférence des évêques ; cela représente ¼ temps.

Le prêtre vient aider les acteurs locaux qui doivent faire vivre les trois paroisses.

Les trois équipes de conduite sont constituées :

 - A Sainte-Menehould , Steeve Thunin sera en charge du Témoigner, Frédéric Herbillon du Célébrer, Adeline Guillard reste au Servir, Roger Chappat à l’intendance

 - Pour Argonne Sud, la reconnaissance de la nouvelle équipe aura lieu le 1er octobre à Givry, en même temps que l’installation de Joël Morlet.

 - Pour Argonne Nord, l’équipe a été reconnue l’an passé.


Joël rappelle que les membres des équipes de conduite n’existent pas pour eux-mêmes, mais pour être au service. Ce service est double :

 - service dans ce monde où les gens cherchent à être heureux, à donner un sens à leur vie.

 - service comme porte-paroles du Christ : les membres des EPDC doivent annoncer l’Evangile pour aider les gens à avoir plus confiance, plus d’expérience, plus de paix…


Dans un second temps, Joël Morlet rappelle le rôle du Conseil Pastoral : réfléchir sur les questions de fond. Ce jour, la question posée est :


Que vivent les jeunes générations ?

Quelles occasions avons-nous de les rejoindre ?


Il faut être convaincu de pouvoir porter la joie de l’Évangile (source de vie), c’est ce qui donnent la force pour rencontrer les autres.

Qui sont les jeunes ? des collégiens, des lycéens, des étudiants, des jeunes professionnels, des célibataires, des couples avec enfants.


Nous axons notre réflexion sur les jeunes couples, les familles. Nous devons :

 - accueillir les jeunes tels qu’ils sont

 - avoir une ouverture d’esprit, ouvrir la porte

 - avoir une capacité d’écoute

 - créer la confiance

 - être bienveillant et être repéré comme tel.


La manière dont on vit, dont on témoigne, amène la confiance.

On note qu’il y a une réciprocité : on n’est pas seulement là pour les aider, mais ces jeunes familles apportent beaucoup à ceux qui les rencontrent. Il est important de rencontrer les gens et ne pas prévoir des réunions trop ficelées pour pouvoir laisser les gens s’exprimer.


Quels sentiments a-t-on de ce qui peut les toucher ? Qu’est-ce qui les rend heureux dans ces rencontres, ces réunions ?


Il faut qu’ils aient l’impression d’avoir reçu quelque chose.

Il faut s’intéresser à ce qu’ils sont, sans donner de leçons, mais en témoignant, en les aidant à sortir les choses positives de leur vie.

La préparation des obsèques est l’occasion d’avoir un contact profond car les familles prennent le temps, acceptent de s’arrêter. Les personnes qui accompagnent sont là pour écouter.


Comment aller vers les jeunes couples ? Quelle est la dimension du Christ qui leur parle le plus ? A-t-on des occasions de s’en rendre compte ?


La messe : c’est le signe infini de l’Amour de Dieu

Suite à une question posée par une dame au hasard d’une rencontre : « Pourquoi la messe ne change pas ? Elle a conservé la même forme que lorsque j’étais jeune ».

Joël reprécise l’origine de ce rite qui vise à répondre à la sollicitation de Jésus lors de la cène : « Faites ceci en mémoire de moi ». Ce fondement serait certainement à rappeler de temps à autre, même aux habitués de L’Église.

Mais, tout en revenant au sens profond des choses, il est sans doute possible de s’adapter dans la forme, même si le Père Touvet n’a pas été favorable à l’utilisation de l’outil informatique pour une célébration avec les jeunes (envoi de SMS pour la prière universelle, par exemple, avec projection sur grand écran).

Pour Eléonore, étudiante, la messe est trop rituelle, trop statique. Elle ne motive pas les jeunes qui recherchent des choses plus dynamiques.


L’image du berger : sur la base de son expérience à Madagascar, le Père Théophile nous interroge sur le sens de la symbolique du berger pour illustrer le rôle du Christ dans nos vies. Pour des personnes qui n’ont pas vécu cette forme de la vie rurale, les jeunes en particulier, cette image est-elle encore bien significative ?

Le berger et ses moutons constituent une réalité champenoise encore pas très lointaine qui a perduré sur les camps militaires jusqu’à récemment. Plus largement, cette image reste forte dans l’imaginaire collectif.


Cette réflexion est à poursuivre…

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