Le fait majeur de la liturgie de ce jour est
certainement l’épisode énergique relaté par l’évangile, qui m’avait marqué dans
ma jeunesse, où Jésus chasse les marchants du temple.
Vous
allez me dire que de nos jours, l’on ne voit plus les marchands au temple. Eh
oui ! même les fidèles boudent les églises pour rejoindre d’autres lieux,
de distraction ou de consommation.
Je
lisais récemment dans un quotidien national que, pour sortir de la crise
actuelle, les instances internationales (FMI, banques) nous conseillent, entre
autre, d’ouvrir les magasins le dimanche ! Tout serait-il devenu marchand ?
Cela
vaut bien, pour chacun, un brin de réflexion au cours de ce dimanche. Et comme le Pape François libère la parole, nous
pourrions même échanger à travers le blog paroissial ; je publie ce petit
mot d’accueil cet après midi et vous pourrez y ajouter vos commentaires.
En
attendant, bonne célébration!
Max
Ce texte nous interroge tout d'abord sur le travail du dimanche et les questions qui se posent.
RépondreSupprimerPourquoi pouvons-nous être favorables à l'ouverture des magasins le dimanche? Sorties en famille, prendre le temps de flâner, profiter des réclames.
Aujourd'hui, que représente le dimanche pour nous? Et pour ceux qui travaillent?
Pour nous, c'est un jour qui nous appartient. On peut enfin réaliser ce que l'on aime: la pêche;la marche; le bricolage, mais aussi penser à nos proches, enfants, parents.
Et pour ceux qui travaillent, c'est un mieux pour le pouvoir d'achat, mais à quel prix ? si le travail est imposé ?
Qu'est ce que le dimanche après midi, pour un enfant, s'il manque un parent ?