vendredi 24 avril 2020

Terres d'espérance 2020 : la vitalité du territoire rural

Ce week-end devait avoir lieu dans le Drôme le rassemblement « Terres d’espérance 2020 » d’environ 800 personnes venues de tous les diocèses de France. (J’en étais l’un des animateurs et vous pouvez deviner ma frustration quand il a fallu annuler.) Il s’agissait de permettre la rencontre entre des chrétiens qui vivent et agissent dans le monde rural et de montrer que l’Église dans le rural a une belle vitalité.

Tables rondes et ateliers qui rythmaient les deux jours étaient basés sur la remontée de plus de trois cents initiatives ou expériences locales dont les acteurs étaient, souvent avec d’autres, des chrétiens animés par la volonté de vivre l’Évangile dans le monde d’aujourd’hui.

Epense
Ces initiatives peuvent se regrouper en trois thématiques principales. Il y avait bien sûr des initiatives qui visaient à dynamiser les paroisses et les diverses communautés chrétiennes. Mais l’Église n’est pas faite pour elle-même, elle est chargée d’annoncer et de s’engager pour le bien de tous en  rejoignant les besoins, les efforts ainsi que les peines de tous les hommes et femmes d’aujourd’hui. Dans ce sens, des initiatives  concernaient aussi l’action des chrétiens pour la vitalité et le bien-vivre ensemble des ruraux. Une troisième thématique portait sur l’engagement des chrétiens dans les efforts actuels du monde agricole pour faire face à de nouveaux défis.

Dans les jours qui viennent nous vous proposons sur ce blog quelques-unes des initiatives qui concernent la manière dont l’Église et les chrétiens oeuvrent pour la vitalité de leur territoire rural. Le monde rural apparaît souvent comment un monde en voie de désertification ou de marginalisation mais des hommes et des femmes montrent par les opérations qu’ils mènent, qu’il est d’abord un lieu de vie quand les gens se rencontrent, parlent et agissent ensemble, quand leurs actions sont animées par des valeurs humaines. Ils puisent dans leur foi au Christ la force de leur engagement.


Joël Morlet


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire